Institut Ramon LLull

Joan Alvado et ceux que l’on ne voit pas, au festival de photographie Circulation(s)

Arts.  Paris, 14/03/2020

Le photographe installé à Barcelone depuis 2005 participe au festival de la jeune photographie européenne Circulation(s), qui se tiendra du 14 mars au 10 mai au Centquatre-Paris. Son exposition « The Last Man on Earth » qui met en question la situation et devenir des territoires sinistrés sera présentée dans la section « Ceux que l’on ne voit pas ».




Pour sa 10ème édition, l’association organisatrice du festival Fétart réunit 300 œuvres de 45 artistes émergents européens au Centquatre-Paris et dans des lieux satellites en France et à l’international, offrant un tremplin incontournable à la créativité contemporaine et un espace pour la confrontation de regards. Cinq chapitres thématiques ont été définis pour faire dialoguer les travaux : des écritures motivées par l’injustice sociale, les interrogations sur le monde de demain, l’identité, l’image en excès ou l’expérimentation formelle. La programmation du Circulation(s) 2020 propose aussi un focus territorial consacré à la Biélorussie, une invitation à explorer d’autres festivals en France et en Europe à travers « Les projections coup de cœur », une exposition à auteur d’enfant : « Little Circulation(s) », ainsi que des activités autour du festival : des Studios Photo pour se faire photographier dans des scènes inouïes, des conférences, des projections, des ateliers, entre autres.

« The Last Man on Earth »

Au centre de l’Espagne se trouve une région montagneuse surnommée la « Laponie du Sud » en raison de sa densité de population, l’une des plus faibles d’Europe : 7,34 habitants/km² et ce, sur plus de 65 000 km2. Dans « The Last Man on Earth », Joan Alvado se questionne sur le dépeuplement ; un phénomène méconnu et peu considéré par nos sociétés qui pourtant touche la plupart des pays développés. En réinterprétant ses paysages et ses habitants, le photographe s’interroge sur la situation et le devenir de ces territoires sinistrés. En effet, si la population de ces zones poursuit sa décroissance à un tel rythme, demain certaines régions pourraient être partiellement ou totalement privées de présence humaine. Quelle vie viendra animer ces paysages délaissés, désertifiés ? Que restera-t-il si la population venait à disparaître ?

Joan Alvado est un photographe indépendant basé à Barcelone. Son travail se concentre sur des projets à long terme qui jouent avec l’inattendu et cherchent à briser les stéréotypes établis. Une partie de son travail demeure dans des collections publiques et privées en Allemagne, aux États Unis et en Espagne. Ses séries ont été exposées dans des galeries et festivals dans plusieurs pays. Joan Alvado a reçu plusieurs prix et nominations pour ses projets précédents « School of Shepherds », qui réfléchissait aussi autour du monde rural et le renouveau du métier de berger, et  « Cuban muslims, Tropical Faith », sur les musulmans à Cuba.

Images : Joan Alvado, courtoisie Festival Circulation(s)

 

The Last Man on Earth, de Joan Alvado, dans le cadre du festival Circulation(s)

Exposition du 14 mars au 10 mai 2020, du mercredi au dimanche de 14h à 19h

Centquatre-Paris

5 rue Curial

75019 Paris

Suite aux annonces du gouvernement, le festival qui se déroule au Centquatre-Paris est fermé au public jusqu’à nouvel ordre. Le festival veut continuer de faire vivre les photos hors des murs et invite ses artistes à donner de leurs nouvelles pendand ce temps à travers Stay Home(s), un projet épistolaire sur les internets sous la forme d’un télégramme artistique, jour après jour.


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