Maria Bohigas, l’éditrice de Rodoreda en catalan, a participé à la présentation de la lecture en expliquant la trajectoire de l’écrivain et l’importance de son exil, « l’œuvre de Rodoreda est une voix qui est sortie d’une façon presque miraculeuse et qui a reconstruit une société d’écrivains ». Après la lecture, les assistants ont maintenu une conversation avec Bohigas, centrée sur la dureté de la narration de l’auteur. L’éditrice a expliqué que les deux œuvres parlent de « l’horreur humaine et de la beauté du monde », et elle a décrit La mort i la primavera comme « une preuve de l’effort de la société humaine pour faire régner le mal ». À la demande des assistants, désireux de sentir l’œuvre dans la langue originale, Bohigas a également lu le début de Quanta, quanta guerra... en catalan. Parmi le public se trouvaient Apel·les Carod-Rovira, délégué du Gouvernement Autonome de Catalogne en France, Raül-David Martínez, délégué de l’IRL à Paris et Carles Torner, responsable du département d’Humanités et Sciences de l’IRL.
Les actes de l’Année Rodoreda en France continueront le jeudi 20 novembre. Paris accueillera une conférence de l’écrivain Colette Fellous sur Mercè Rodoreda, à laquelle sera présent Josep Bargalló, directeur de l’Institut Ramon Llull. L’acte aura lieu à l’Hôtel Massa Société des Gens de Lettres à 19.00 h.